Le GR20 en 9 jours
Aujourd’hui, nous allons vous parler d’un authentique défi sportif que nous sommes lancés, parcourir le GR 20 en Corse dans sa totalité.
Le GR 20, c’est l’authentique traversée de la Corse du nord au sud au cœur du parc national. Le défi est de taille avec des étapes soit longues soit avec beaucoup de dénivelé. Il est décomposé en 16 étapes qui peuvent être parcourues sur différentes degrés de difficulté en fonction de si on double l’étape ou pas.
Le Nord est réputé plus difficile et montagneux, le Sud est plus roulant et s’approche d’avantage de la mer. Certains ne parcourent parfois que la moitié du GR 20 et s’arrêtent au milieu à Vizzavona.
Avant de partir
Notre sac


Nous avons dans l’idée de doubler quelques étapes et décidons donc de partir pour 11 jours (contre les 16 jours officiels). Nous ne savons pas exactement quelles étapes doubler ni véritablement la difficulté du GR donc nous choisissons d’être autonomes avec notre tente surtout qu’en haute saison, nous craignions que les refuges soient pleins.
Cependant, pour alléger notre sac, nous optons pour les repas du matin et du soir en refuge, ce qui est plus cher mais ce qui offre un vrai confort sur le poids. Comme nous allons doubler les étapes, le repas de midi sera lui aussi en refuge ou un sandwich rapide. Notre poids total pour nos sacs est de 7 kg pour moi et 9 kg pour Jon (2 l d’eau chacun comprise dans ce poids). Comme vous pourrez le voir sur les autres blogs, nos sacs ne sont pas bien lourds par rapport à la moyenne.
Nous rognons sur le poids des vêtements et nous n’avons pas de popote. On vous laisse une photo de tout notre matériel pour information. Le véritable indispensable, je pense, sont les bâtons de trail qui peuvent bien soulager les genoux pendant le trek.
Notre préparation physique avant le GR
Nous sommes à cette période assez en forme mais notre sport de prédilection reste le vélo. Nous passons donc plusieurs WE spécial « trail » à découvrir le nord et l’ouest de la Bretagne ainsi que quelques iles vendéennes. Bref, heureusement que nous avons fait tout ça, nous en avons bien eu besoin sur le GR.
L’organisation pour y aller
Nous sommes en pleine période de Covid. Au départ, nous voulons louer une voiture en Corse en fin de séjour pour pouvoir visiter ses plages et ses villes. Mais en regardant pour les locations, on se rend bien compte qu’il n’y a peu ou pas de location et qu’elles sont très chère. Nous décidons donc de prendre l’avion jusqu’à Bastia puis de nous débrouiller par nos propres moyens.
Une fois à l’aéroport, nous faisons du stop et avons de la chance car une personne nous emmène de Bastia à Calvi directement. Nous avons lu sur les blogs que, très souvent, il fallait faire plusieurs stops pour pouvoir arriver jusqu’à là bas.

Ensuite, nous prenons un 2e stop de Calvi à Calenzana, point de départ du GR 20. Ne pas avoir une voiture nous embête un peu plus en fin de séjour car les transports en commun ne sont pas pratiques pour faire de la plage et visiter les villes.
Notre découpage du GR
Nous parcourons donc le GR 20 en 9 jours et doublons toutes les étapes sauf la 3 et la 6 (cette dernière faisant déjà 26,6 km).
Jour 1 : Etapes 1 et 2 (de Calenzana à Carrozzu)
Détail de la randonnée : distance 24km, D+ 2287m, D- 990m
Premier réveil à 5h30, ça pique ! Nous sommes dans les derniers à partir du camping de Calenzana et nous allons nous rendre compte sur le GR que ça sera bien souvent le cas, nous ne sommes décidément pas du matin.
Il fait très chaud sur cette première étape qui n’est pas très technique mais qui monte régulièrement. On prend de la hauteur, on voit au loin la mer et Calvi. Puis, au détour d’un virage, la mer disparaît et nous nous retrouvons en pleine montagne. Ce sera le cas jusqu’à l’avant dernier jour du GR 20. La température grimpe au fur et à mesure que l’heure défile. Nous terminons cette première étape en 4h25 et arrivons vers midi au premier refuge.
Certains randonneurs s’arrêtent pour manger, se reposer et dormiront là ce soir. Nous choisissons de continuer sur la 2e étape. Même si cette dernière présente moins de dénivelé, elle est beaucoup plus technique avec pas mal d’escalade de rochers. Pour nous, elle sera l’une des étapes les plus difficiles du GR. La dernière descente surtout reste éprouvante et dure environ 1h30. Les genoux se rappellent à nous avec environ 800 m de dénivelé d’un seul coup. Certaines personnes mettent plus de 4 h à faire la dernière descente… et régulièrement, c’est l’hélicoptère qui va chercher les randonneurs ou certains abandonnent et plantent leur tente en haut ou en plein milieu.
Nous arrivons tard ce soir-là car la 2e étape nous prend beaucoup de temps. Le refuge est bondé et nous trouvons une petite place derrière la cabane du gérant du refuge, c’est le seul endroit à peu près calme lorsque nous arrivons, bien fatigués.
Jour 2 : étape 3 (de Carrozzu à Ascu Stagnu)
Détail de la randonnée : distance 6,3 km, D+ 800m, D- 650m
Nous avons souffert hier. Après une bonne nuit, nous choisissons de faire une journée récup avec une seule étape. Grasse matinée pour nous, nous partons à 8 h et nous sommes bien sûrs les derniers au petit déjeuner.
Le GR passe en bas du refuge, traverse une rivière puis s’engage entre les rochers par une grimpette exigeante à fort dénivelé. Nous croisons de nombreux randonneurs dont certains chargés comme des mulets, nous nous demandons comment ils font. Certains nous disent porter plus de 20 kg sur le dos !
Avec nos sacs légers, nous marchons plutôt vite et nous rattrapons ceux partis bien avant nous. Avoir des sacs délestés rend vraiment le GR beaucoup plus agréable et les bâtons de trail aident bien lors des dénivelés abrupts. Nous passons un couloir bien raide avec quelques cordes puis finissons par une descente d’1h20 encore bien casse genou. Comme nous ne faisons qu’une étape, nous arrivons en tout début d’après-midi au refuge et après avoir mangé, on fait comme tout le monde, une sieste, une bière et c’est ce soir-là que nous rencontrons nos futurs copains de voyage alsaciens.
Jour 3 : étapes 4 et 5 (de Ascu Stagnu à Ciottulu di i Mori).
Détail de la randonnée : distance 15 km, D+ 1900 m, D- 1300 m
Le réveil de 5h30 pique ! L’étape 4 est redoutée par beaucoup de randonneurs car il y a un dénivelé positif de 1200 et négatif de 1050 mètres rien que sur cette étape. De plus, le profil de la randonnée est assez technique. Auparavant plus facile, le GR passait par le cirque de la solitude (passage technique mais moins de dénivelé) fermé en 2015 à la suite d’un décès de sept personnes dans un éboulement.
Désormais, la variante est plus longue, monte plus haut et permet de faire un détour au point culminant de la Corse, le Monte Cinto. La pente pour y arriver est rude mais le spectacle en haut vaut les efforts endurés. C’est formidable !
Ensuite, une longue descente de 2 h où Jon s’essaie à la descente – trail dans les cailloux, nous permet d’arriver au refuge de Tighjettu. Ce dernier est désert donc nous ne nous y attardons pas. Nous nous arrêtons une demi-heure plus tard, à la bergerie de Ballone pour manger la plus fameuse omelette de tout le GR.
Il est 15 h et je vous avoue qu’on est bien tentés de rester mais le prochain refuge est connu pour être dans un décor superbe et on tenterait bien de l’atteindre. Nous enchaînons donc sur la 5e étape, une longue montée technique sous la canicule. La fatigue et la chaleur rendent la marche difficile, la tête tourne… Nous nous arrêtons dans les cascade et les ruisseaux pour se baigner à mi-parcours.
Lorsque nous arrivons, la récompense est bien là : un spot de rêve où nous plantons notre tente à 2000 m d’altitude. Cependant, le refuge est tellement isolé qu’il n’y a pas d’eau chaude, ce sera douche glaciale pour tout le monde. Le gérant du refuge est un peu bourru mais on ne va rien dire car il fait très bien la cuisine. Il est vrai que depuis le début du GR, nous mangeons vraiment bien le soir.
Jour 4 : étape 6 (de Ciottulu di i Mori à Manganu).
Détail de la randonnée : distance 26 km, D+ 650 m, D- 1050 m
Aujourd’hui, nous ne doublons pas l’étape car la distance est importante et le refuge ce soir est réputé être au top.
Le paysage change, la montagne laisse place à la forêt avec un environnement beaucoup moins technique et beaucoup moins vallonné. C’est long, c’est plat, c’est facile et les rochers des premières étapes nous manquent déjà. Du coup, nous marchons rapidement et les paysages ne ressemblent pas à la Corse que nous connaissons des premiers jours.
Nous arrivons au lac de Nino, véritablement magnifique ! Les chevaux sauvages courent le long de la rive et les vaches aussi. Nous oublions que nous ne doublons pas l’étape donc nous n’avons pas de refuge sur la route pour manger le midi et l’eau commence à manquer. Nous marchons donc encore plus rapidement pour arriver à la bergerie de Vaccaghja où l’on commande une grosse assiette de fromage et de charcuterie Le fromage corse n’est pas très cher, mais il est surtout très bon et corsé en bouche, c’est le genre de repas que nous aimons bien.
Nous arrivons une heure plus tard au refuge de Manganu. Après avoir monté la tente, on se baigne une bonne partie de l’après-midi dans la source (j’ai mis la tête sous l’eau !!) et on papote avec les autres randonneurs. Du coup, l’étape fut roulante, un peu longue, mais pas très difficile.
Jour 5 : étapes 7 et 8 (de Manganu au refuge de l’Onda)
Détail de la randonnée : distance 19 km, D+ 1300m, D- 1400m
Aujourd’hui, nous en prenons plein la vue, c’est l’une des plus belles journées du GR 20 avec des paysages variés, de belles vues en arrivant sur les Bocca (les brèches) et une multitude de couleurs entre les montagnes, les torrents, la végétation et le ciel bleu.
Nous débutons comme bien souvent par une belle montée avec de gros rochers jusqu’à arriver à la Brèche de Capitello à 2200m. Une fois arrivés, nous apprécions le super combo : les lacs d’attitude et le soleil corse ! A respectivement 1710 et 1330 m, au fond de la vallée de la Restonica, se dressent le lac de Melo et de Capitello. Le panorama est magnifique sur les montagnes formant des balcons avec la paroi presque verticale de la Pointe des Sept Lacs. La brèche du Capitello est la plus haute brèche du GR 20.
Nous descendons jusqu’au refuge de Petra Piana où nous attend l’un des meilleurs déjeuners de tout le GR. Après le repas, nous enchainons sur l’étape 8 en prenant la variante par les crêtes. C’est magnifique, technique avec quelques petits vertiges pour ma part mais on en prend plein les yeux. Un groupe de trailers passe devant nous et nous nous accrochons à eux pendant près d’une demi-heure pour courir avec nos sacs légers.
La grosse descente finale au refuge de l’Onda nous calmera bien les genoux après ce petit trail. On finit comme la veille, dans une vasque à se prélasser au soleil dans un décor de fou. Le refuge de l’Onda a une particularité, c’est d’être situé dans un enclos à chevaux.
Le soir, on mange la spécialité réputée du refuge, des lasagnes. De nombreux randonneurs nous en ont parlé depuis plusieurs jours et effectivement, la réputation est bonne.
Bref, une journée très variée, haute en couleur et sportive qui résume bien le GR 20.
Jour 6 : étapes 9 et 10 (du refuge de l’Onda à Campannelle)
Détail de la randonnée : distance 26 km, D+ 1750m, D- 1500m
Aujourd’hui, nous franchissons la limite nord-sud de la Corse en passant par Vizzavona. Les sentiers techniques rocheux et montagnards sont derrière nous, nous laissons place au sud et ses trajets roulants.
Nous partons au lever du soleil, les lumières sont vraiment incroyables dans les tons orangés. Comme quoi, cela vaut le coup de se lever tôt. Encore une fois, le sentier grimpe fort jusqu’à plus de 2000m. Puis, nous redescendons pendant plus d’une heure en passant beaucoup de temps dans la forêt jusqu’au col de Vizzavona.
Il n’y a pas beaucoup de vues, le sentier n’est pas technique et heureusement on papote pour faire passer le temps car à partir d’ici et jusqu’au bout du séjour, nous serons avec nos amis alsaciens.
Arrivé au refuge d’E Capannelle, il n’y a pas de place pour planter notre tente, il est bondé. C’est le risque lorsque l’on double les étapes, nous arrivons parfois un peu tard. En grimpant sur les hauteurs, on trouve un coin magnifique pour camper avec même une table de pique-nique. Cependant, le vent souffle très fort et la nuit sera agitée car nous sommes pile sous les arbres qu’on entend plier sous la force des éléments. Pas très rassurant… La tente bouge dans tous les sens et se plie, les arceaux se tordent, ça sera une nuit blanche pour nous !
La spécialité du refuge (qui est aussi une station de ski), ce sont les pizzas. On se régale, le tout accompagné d’une Pietra bien sûr.
Jour 7 : étapes 11 et 12 (de Capannelle à Usciolu)
Détail de la randonnée : distance 31 km, D+ 1700m, D- 1500m
Aujourd’hui, c’est une grosse journée avec une distance importante. Nous partons du refuge vers 6h30 après une nuit très agitée. Les lumières sont encore une fois magnifiques le matin avec un ciel orangé tirant vers le bleu au fur et à mesure que nous avançons.
Le problème lorsque l’on se lève tôt, c’est que nous petit déjeunons très tôt et donc à 9 h nous avons déjà faim. Heureusement pour nous, nous passons par une bergerie qui vend du fromage et du saucisson. Il n’en faut pas moins pour se refaire un petit déjeuner à 9 h au soleil, salé cette fois-ci ! Un régal !
Le sentier grimpe jusqu’à enfin avoir une nouvelle vue et celle-ci est différente : c’est la première fois que nous voyons la mer depuis une semaine. Nous arrivons au refuge de Prati. Celui-ci est en construction et il est assez sombre, voir même un peu glauque, surtout dans la brume tombante accompagnée de pluie. J’ai ce souvenir d’apercevoir des randonneurs au loin, dans la montagne, vêtus de capes et tremblant de froid, et me dire que c’est bien là-bas qu’il fallait aller !
Le temps se gâte, on se couvre et on débute la 12e étape. Cette étape passe par les crêtes mais on ne verra malheureusement pas grand-chose car tout est dans la brume. On a froid, puis chaud, puis froid et on est complètement trempés. On est un peu déçus car l’étape était réputée magnifique, avec de beaux paysages sur les versants ouest et est. Mais nous faisons plutôt attention où nous mettons les pieds car le sentier est technique. Le point positif, c’est que la brume nous empêche de voir le vide à coté de nous, ce qui enlève les sensations de vertiges.
Arrivés au refuge le soir, il pleut encore et nous décidons de louer une tente plutôt que de monter la notre. Nous prenons une douche pour se réchauffer puis la salle à manger où l’on laissera les chaussures sécher toute la nuit. Nous arrivons un peu tard pour le repas et nous mangeons ce qui reste dans notre sac. Bref, en montagne, l’atmosphère peut passer du tout au tout avec les changements de température et de météo.
Jour 8 : étapes 13 et 14 (de Usciolu à Asinau)
Détail de la randonnée : distance 20 km, D+ 1000m, D- 1100m
Nous nous levons à 5h30 et nous commençons la journée par aller voir l’état de nos chaussures détrempées laissées au refuge au chaud toute la nuit. Les chaussures sont presque sèches, mais le plus efficace sera surtout les chaussettes étanches Verjari de Jon qui lui permettront de garder ses pieds au sec toute la journée.
La double étape de ce jour est plutôt simple et assez roulante. Nous choisissons de ne pas prendre la nouvelle trace du GR 20 mais l’ancienne plus sympa. On arrive assez rapidement en début d’après-midi au refuge après une belle descente qui se finira pour nous en mode trail. On commence déjà à avoir la nostalgie de la fin du GR car c’est notre avant dernier jour et surtout la dernière fois que nous montons la tente en pleine montagne.
Cette dernière soirée est mémorable au refuge d’Asinau. Les différents contacts que nous sommes faits au cours du GR sont tous là et nous passons la soirée tous ensemble à rire, à boire des bières en compagnie du gérant vraiment très sympa. L’ambiance est géniale et nous aimerions bien que le temps s’arrête.
Jour 9 : étapes 15 et 16 (d’Asinau à Conca)
Détail de la randonnée : distance 18 km, D+ 500, D- 2000 m
Toutes les bonnes choses ont une fin. Voici notre dernière étape du GR, les étapes 15 et 16. Nous nous réveillons à 5 h et nous profitons du dernier petit déjeuner sur le GR avec la vue magnifique depuis le refuge. Décidément, la soirée de la veille et ce matin resteront gravés dans notre mémoire.
Nous partons du refuge en prenant la variante alpine des aiguilles de Bavella. Après une demi-heure d’ascension, le sentier devient plus technique la montée est très raide. Le panorama en haut est vraiment magnifique et nous nous arrêtons un moment pour en profiter, c’est beau !
On passe par certains passages techniques un peu vertigineux type via ferrata qui mettent un peu de piment en cette fin de séjour.
On descend ensuite sur Bavella et là, avant même d’avoir quitté physiquement le GR, on sent bien que l’ambiance est toute autre. Une route goudronnée déjà, et les touristes partout, des parkings blindés de voitures. On continue en direction du refuge de Paliri pour la pause déjeuner du midi puis entamons notre dernière étape.
Les 2 dernières étapes n’ont pas un fort dénivelé positif mais plutôt une forte descente car il faut bien arriver jusqu’à Conca, située beaucoup plus bas dans la vallée. La dernière étape est sympathique au début avec une belle vue sur la mer et un sentier tracé dans un décor un peu américain.
Ensuite, la vue se raréfie, nous entrons dans la garrigue sans voir la mer. Jon commence à trouver le temps long mais heureusement deux vaches sauvages viennent égayer l’étape en se retrouvant nez à nez avec nous dans un single d’un mètre de large. Je fais ma seule chute du GR à 2 km de la fin il fallait bien ça pour clôturer ce magnifique séjour.
Et puis tout se termine, nous arrivons au pied du panneau final « vous voici au terme de votre odyssée GR 20 » à Conca ! Nous buvons notre dernière Pietra, dernier débriefing, la tristesse d’avoir terminé ce GR 20. On plante une dernière fois notre tente au camping de Conca avec un dernier resto avec nos copains alsaciens.
La fin de notre séjour en Corse
Le lendemain, ce sera une journée farniente à la plage. J’ai des éruptions cutanées sur les deux jambes qui ne me permettent pas de rester au soleil sans pantalon, le soleil corse tape dur et ce n’est pas vraiment notre truc de rester tout un après-midi sur une serviette.
Le jour suivant, nous rentrons à Bastia que l’on visitera vite fait avant de reprendre l’avion. Nous devions rentrer une semaine plus tard car on prévoyait de faire le GR 20 moins vite et de profiter un peu plus de la Corse à la fin. Cependant, avec le Covid, nous ne réussissons pas à avoir une voiture de location.
En définitive, le GR 20 restera dans notre mémoire très longtemps comme un défi sportif mais surtout une formidable aventure humaine, la nature corse et ses panoramas magnifiques, les randonneurs et leur formidable complicité. Bref, nous reviendrons pourquoi pas un mode trail sur le GR 20 ou pour explorer les autres sentiers corses moins connus mais réputés tout aussi beau.